Illustration : Portrait de Gaétan Nocq lors d’une séance de dédicaces
La fin de la guerre d’Algérie, c’était il y a un peu plus de 50 ans. Cependant, ce conflit a laissé des cicatrices indélébiles dans les esprits et dans les cœurs de nombreuses personnes, les appelés bien sur, mais aussi leurs parents, leurs enfants, leurs petits-enfants. Si bien que, très peu d’auteurs, très peu d’artistes, ont osé évoquer dans leurs œuvres, ce conflit fratricide.
Avec Soleil brûlant en Algérie, Gaétan Nocq a su relever le défi de montrer la guerre d’Algérie dans sa sombre réalité, avec beaucoup de pudeur et de sensibilité, au travers d’une bande dessinée.
Au départ, il y a le récit autobiographique d’Alexandre Tikhomiroff, jeune appelé de 21 ans, qui fut en 1956 envoyé en Algérie, dans le cadre de son service militaire.
A partir de ce témoignage authentique et des entretiens qu’il a eus avec Alexandre Tikhomiroff, Gaétan Nocq a élaboré le scénario de Soleil brûlant en Algérie.
L’auteur illustre graphiquement ce récit par des crayonnés à la mine de graphite, ce qui donne l’impression au lecteur, que le héros Tiko, raconte ses 27 mois de service militaire en Algérie, sous la forme d’un carnet de voyage.
Ce parti pris d’utiliser des crayonnés accentue l’émotion dégagée par le récit, renforce le côté sombre du conflit et laisse un sentiment d’inachevé.
Le dessin est vif et précis. En quelques traits, Gaétan Nocq campe un personnage, un animal ou un décor.
Soleil brûlant en Algérie, un récit émouvant superbement illustré, a été largement salué par la critique.
Soleil brûlant en Algérie – 240 pages – 20 € – Editeur : La Boîte à Bulles
Planches et dessins extraits de l’album Soleil brûlant en Algérie
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Portraits de Gaétan Nocq – Crédit photo : duplouy.net
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